S’appuyant sur l’histoire de quelques femmes faisant partie de cette première génération à aborder les rivages du très grand âge – et qui toutes ont eu en commun d’avoir traversé « le » siècle de l’émancipation féminine –, Véronique Fournier pose les jalons d’une réflexion sur le faire mourir au bout de la vieillesse : pour éviter le risque de mal mourir, jusqu’où la médecine peut-elle, doit-elle aller ? À l’heure de la révision annoncée de la loi sur la fin de vie, elle livre un récit intime et politique, qui met en perspective le droit de chacun à choisir les conditions de sa mort.